Sport Event Management

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L’Esprit Open13, 1993…2013…

L’Open13 est un paradoxe. D’abord, il est le nouveau doyen des tournois ATP 250 français en fêtant ses 20 ans en 2013 depuis que le Grand Prix de Tennis de Lyon a déménagé à Montpellier. Doyen,
qui l’aurait cru en 1993 ! Toujours installé dans un Palais des Sports d’une autre époque et donc contraint à se développer dans un réceptacle qui n’est pas à la hauteur de ses performances et de ses ambitions. Ses performances, quelles sont elles ?

   

En premier lieu, c’est sur le plan sportif que l’Open13 performe. Classé meilleur tournoi des 40 tournois ATP 250 au niveau de sa force sportive (nombre de Top10, Top20 et dernier entrant dans
le tableau final). En 2013, il serait même classé 2ième derrière Dubaï parmi les 11 tournois ATP 500. Au-delà de cette statistique élogieuse, c’est surtout le palmarès et les noms des grands joueurs qui ont foulé le central de l’Open13 qui marquent les esprits :

- 12 des 19 derniers n°1 mondiaux de 1993 à 2013 ont participé au tournoi : Lendl, Becker, Kafelnikov, Moya, Rios, Ferrero, Kuerten, Hewitt, Safin, Federer, Nadal et Djokovic

- Tous les plus grands joueurs français sont venus se mesurer au gratin du tennis mondial et pour la plupart ont remporté le tournoi : Forget, Noah, Leconte, Pioline Santoro, Clément, Grosjean, Escudé, Tsonga, Llodra, Monfils, Simon, Gasquet… 

 

Alors vous me direz quel est le paradoxe ? Le paradoxe est d’avoir eu la chance d’avoir vu jouer tous les plus grands champions de tennis sur deux décennies alors que la plupart des autres tournois ATP dotés d’enceintes sportives bien plus attractives au cœur de bassins économiques bien plus importants n’ont pas pu cette opportunité. Les raisons à cela ? Un calendrier favorable, la compétence et le relationnel de son directeur et la qualité de l’accueil et de l’organisation. Au final, beaucoup de joueurs se sont appropriés le tournoi en s’y sentant chez eux.  

 

En second lieu, l’Open13 est devenu le lieu de rencontres des décideurs régionaux au travers de ses prestations de Relations Publiques. Là aussi : quel est le paradoxe ? Encore une fois, malgré la contrainte du réceptacle, l’Open13 a su transformer un parking en Village et Agora reconnus comme l’une des places d’hospitalité sportives les plus attractives de France. Outre cette transformation physique, c’est avant tout l’idée d’Agora et donc de lieu de vie qui est devenu réalité. Les raisons
à cela ? Un état d’esprit tourné vers l’envie de recevoir comme si chacun des membres de l’organisation et notamment son directeur, Jean-François Caujolle, invitait chaque partenaire chez lui. Coupler un spectacle sportif dehaut niveau à un accueil familial, a rendu l’Open13 incontournable pour les décideurs régionaux. Au fil du temps, l’Open13 est devenu un moment et un lieu rituels au sein duquel des liens se tissent. Beaucoup de partenaires, pour la majorité présents depuis la première
heure, se sont appropriés le tournoi et s’y sentent chez eux.

 

Vous l’avez compris, l’Open13 a 20 ans mais il ne veut pas en rester là. Après les paradoxes sportifs et économiques, une troisième anormalité est venue compléter le tableau : l’innovation technologique. L’Open13 est le premier tournoi ATP 250 à avoir mis en place l’arbitrage vidéo (le fameux « Hawk Eye »), l’utilisation de statistiques et des ralentis sur écrans géants et depuis l’an passé, la
création et la production d’un show musical et technologique encore une fois démesuré par rapport aux possibilités du Palais des Sports. Seules les grandes salles du POPB à Bercy en France ou encore de l’O2 Arena à Londres ou Berlin disposent de ce type d’innovation… La raison à cela ? Un volontarisme constant de l’ensemble des membres de l’organisation qui ne reculent devant
aucun défi et vont jusqu’au bout de leurs idées. Beaucoup d’entre nous, membres de l’organisation, sommes fiers et revendiquons d’être chez nous dans le Sud en vous proposant ce que l’on peut
faire de mieux ensemble.

 

Oui mais les paradoxes ne sont pas éternels et le Palais des Sports ne répond plus aux exigences d’un événement moderne tant en termes de capacité, de fonctionnalités et surtout d’espaces pour pouvoir rivaliser avec les autres grands tournois et grandes villes des quatre continents.

L’Open13 a un but pour les décennies à venir: être un faiseur de bien-être pour tous les participants à
l’événement (fans, familles, scolaires, jeunes, licenciés et bénévoles, élus, entrepreneurs et décideurs partenaires ou fournisseurs, collaborateurs, employés et joueurs). Aujourd’hui ce bien-être est partiel et ne peut pas être étendu à tous et pour tous par manque d’infrastructures et de services associés. Vous avez pu voir dans la presse et dans les médias, que notre activisme est réel : le futur c’est une
ARENA. Une Arena qui accueillera notre Agora et qui nous permettra de répondre à notre ambition de provoquer du bien-être pour tous grâce au sport et aux joueurs qui continueront à nous faire vivre des émotions rares. Une Arena qui permettra enfin de disposer d’espaces, de technologies, de parkings et tout simplement d’un lieu pour vous faire vivre une expérience sportive et extra sportive à la hauteur de nos ambitions. Ce lieu, soyez en certain il deviendra un lieu de vie car oui il faut changer de
réceptacle mais l’esprit de l’Open13 ne changera pas !

 
 Lionel Maltese 

 



18/02/2013
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