Sport Event Management

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Le PSG réinvente son modèle économique en 3 temps et 3 ans

Depuis plusieurs années les managers de clubs et d’événements sportifs professionnels connaissent d’importantes difficultés financières pour poursuivre leur développement mais surtout pour boucler leur budget… les coûts associés aux salaires et transferts des sportifs de haut niveau reste le principal point de difficulté : les clubs ne cessent d’essayer de maitriser leur masse salariale et les événements tentent de proposer des plateaux sportifs adaptés à leur possibilités budgétaires…

 

Un facteur faisant l’objet de la plupart des projets des clubs et événements limite l’optimisation de l'exploitation des ressources issues des partenariats, de la billetterie, des produits dérivés : leurs infrastructures sportives que sont les stades et les arénas. Le principal levier d’action de ses ressources physiques jouant le rôle de support aux offres commerciales des clubs et événement, concernent le potentiel de billetterie et d’hospitalité. Autrement dit, le contenant permet de développer le contenu en termes de fans et d’entreprises clients de ces organisations sportives. Le support physique peut ainsi permette de fiabiliser le potentiel commercial des marques de clubs et d’événements. Cependant le véritable enjeu pour les managers d’organisations sportives concerne l’attractivité de leur club ou événement, attractivité en termes de : 

  • Joueurs et entraineurs ou managers sportifs
  • Fans, Spectateurs et téléspectateurs
  • Entreprises partenaires
  • Fournisseurs officiels
  • Médias et nouveaux médias

Une première possibilité pour rapidement développer son attractivité est lié au pouvoir financier de certains bénéficiant de l’engagement stratégique ou passionnel d’investisseurs Qataris, Russes…  C’est le cas actuellement de QSI avec le PSG qui avec ses investissement sportifs attirant coaches, joueurs, médias, partenaires et fournisseurs… l’objectif désormais de Jean-Claude Blanc et de de ses équipes est d’instaurer un véritable modèle de « Fan Relationship Management » avec la politique de billetterie et commerciale sous-jacente et l’attrait de clients entreprises en termes de prestations de Relations bliques et hospitalité avec le nouveau Parc des Princes.

 

Pour les autres les effets seront plus longs et des années d’efforts notamment au niveau des dépenses sportives seront nécessaires durant la construction de leur stade. Un indicateur d’attractivité serait d’ailleurs opportun pour mettre en évidence les effets attendus en termes d’investissements. Le PSG tout comme City ou Chelsea ont l’opportunité d’investir sportivement afin de développer leur attractivité « réputationnelle » de court terme pour ensuite travailler sur le long terme avec les investissements au niveau de leur stade et supports physiques. Pour les autres, l’atout formation permet de maintenir une partie de l’attractivité sportive au niveau national, les futures rentrées financières issues de nouvelles recettes commerciales par leur stade peut permettre de devenir compétitif au niveau de leur attractivité globale. De l’autre côté de l’atlantique en NBA, OKC est sur le chemin en peu de temps et les investissements sur Brooklyn initie une percée à l’image du PSG en Europe.  

 

Le PSG a donc réussi la première étape par son attractivité financière tout d’abord en se dotant de compétences sportives et managériales dès la fin 2012 puis en attirant des joueurs légitimant leur nouvelle ambition internationale. La seconde étape sera de transformer l’essai sportivement en gagnant le championnat et en se comportant comment un challenger redouté en Champions League. La troisième étape concerne son stade et l’exploitation optimale de l’attractivité de sa marque sportive. La question en France est de savoir si les autres grands clubs arriveront à maintenir leur attractivité… en attendant leur nouvel enceinte sportive sauf si d’autres investisseurs estiment que la stratégie en 3 temps et 3 ans du PSG est reproductible pourquoi pas à Marseille « qui est à ce jour un animal blessé »…  ou si les ressources actuelles de l’OL, l’OL le LOSC ou du groupe RLD à Marseille…
tiendront 5 ans…



30/07/2012
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